Paris: Alain Moreau, 1982. — 270 p.
Détenir le moyen de s'octroyer une «mort douce», ce peut être une arme pour vivre, pour construire une vie avant la mort. Mais ni les médecins qui raniment manu militari les «récidivistes» maladroits, ni les juges qui répriment le suicide secondé ne sauraient admettre que l'individu dispose de sa vie. Quatre-vingts ans après l'anarchiste Paul Robin, l'association anglaise «Exit» a entrepris de divulguer des recettes de suicide «sans violence»; ces informations sont reprises et commentées ici pour la première fois en France.
On verra également dans cet ouvrage comment les spadassins d'État organisent le «suicide» de certains gêneurs. Ou comment se dégonflent les baudruches qui font l'ordinaire du discours sociologique ou psychiatrique sur le suicide.
Un fléau social.
Bavardage officiel et dissuasion privée.
Le massacre d'état.
Le droit du suicide.
La répression du suicide secondé.
La médecine à l'estomac.
Une revendication révolutionnaire.
Les militants de la «mort douce».
Le suicide institué.
Éléments pour un guide du suicide.